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ALIMENTATION ET AGRICULTURE

regie-communautaire-production vive la transition !

1 - Créer une ceinture maraîchère et fruitière en AB.

Temporalité :Long terme

Seulement 2% des denrées consommées par les citadins proviennent de la zone agglomérée de leur ville. Progresser vers plus d'autonomie alimentaire est une question élémentaire de sécurité mise au jour par les études de l'ONU et du GIEC. La capacité productive du pourtour de nos villes doit donc s'intensifier. Le moyen ? La ceinture alimentaire !

  • Elle favorise l’accès de tous à une nourriture bio, produite
  • localement, à des prix équitables.
  • Elle crée une alliance ville-campagne.
  • Elle redynamise l’économie locale et crée donc de l'emploi.
  • Elle renforce la souveraineté alimentaire en relocalisant la production.
  • Elle développe une agriculture durable.

M5-Filières paysannes M6-Foncier agricole et installation de nouveaux agriculteurs et agricultrices M7-Alimentation dans la restauration collective. M8-Trames vertes, bleues, et noires M17-Transport des marchandises M18-Prévention, réemploi, valorisation des déchets M19-Réduction et tri des déchets M27-Inclusion des personnes éloignées du monde du travail M30-Politique associative et initiatives citoyennes M31-Espaces et ressources à disposition des initiatives associatives et citoyennes


7.5.1 Réaliser un projet d’alimentation territorial (PAT)


Pourquoi (contexte, problématique…) ?

Ensuite, parce que les avantages sont nombreux :

D'abord, parce que les menaces sur les approvisionnements se font de plus en plus précises :

  • Phénomènes climatiques : pression sur les rendements et nouvelles difficultés d’accès à l’eau ;
  • Contraintes énergétiques : production et transport ;
  • Organisation de la filière : pénurie de vocations, éloignement des zones de productions, exploitations de plus en plus grandes, flux tendus, absence de réserves dans la région informatique généralisée – hacking ;
  • Tensions économiques et sociales.

Ensuite, parce que les avantages sont nombreux :

  • Garantir aux agriculteurs des prix équitables.
  • Développer les circuits courts, vertueux socialement et écologiquement : moins d’intermédiaires et de transports, moins de dépendances à la grande distribution, moins d’emballages et de gaspillage.
  • Promouvoir de nouvelles méthodes d'agriculture respectueuses de l'environnement grâce à une Charte et un Label « Ceinture alimentaire ».
  • Gagner en indépendance vis-à-vis de l’industrie agro-alimentaire.
  • Favoriser l'emploi, tout en dynamisant l’économie locale.
  • Créer un pont entre les citoyens de la ville et la campagne.
  • Mutualiser les outils et les solutions entre tous les producteurs de la ceinture.

Enfin, la ceinture verte permettra de développer :

  • l'agriculture biologique, via des aides à l'installation et une mise à disposition de foncier par la collectivité ;
  • les synergies et les expérimentations nécessaires pour imaginer l'agriculture de demain ;
  • des espaces accueillant la biodiversité comme des prairies mellifères, des jachères, des sanctuaires, des vergers, des forêt-jardins en ville, des jardins partagés, des jardins ouvriers, des haies (#7 Végétaliser la ville) ;
  • une solution d'approvisionnement en produits conformes aux exigences de la Loi EGALIM (#5 Aller plus loin que la loi EGALIM) ( Rappel : 50% de bio en 2022 dans la restauration scolaire !

    Pour le Jardin d’Astrée, l’adaptation aux sécheresses est une question cruciale. La structure est en train de réfléchir sur comment réduire sa consommation d’eau avec des techniques issues de la permaculture ou de l’agroforesterie…

Comment (moyens humains et financiers) ?

Des associations sur le territoire Loire Forez.

Des acteurs locaux sont à la pointe sur le sujet de l'agriculture. Unir leurs compétences puis les soutenir financièrement permettra de développer des projets intéressants.

Le CILDEA œuvre sur le maraîchage et l’aide à l’agriculture et fait preuve d'expertise sur ces sujets. Elle accompagne des agriculteurs de la Loire au RSA, co-organise chaque année l’opération « de ferme en ferme » et cultive au Jardin d’Astrée.

Terre de Liens : un partenaire de choix.

Pour permettre à des citoyens et des paysans de se mobiliser et d’agir sur le terrain, le mouvement « Terre de Liens » a inventé de nouveaux outils de travail, capables d’enrayer la disparition des terres et de faciliter l’accès au foncier agricole pour de nouvelles installations paysannes.

« Terre de Liens » participe ainsi à la relève agricole et facilite la transmission intergénérationnelle, en installant de nouveaux paysans :

  • Acquérir des terres agricoles et éviter ainsi leur disparition.
  • En assurer la préservation à long terme par un usage écologique et responsable.
  • Mettre ces terres en location à des agriculteurs, pour une production biologique ou paysanne.
  • Partager le fruit de ces expériences avec tous les acteurs intéressés.
  • Inventer de nouvelles réponses à la crise du foncier agricole et de réunir citoyens, décideurs et acteurs agricoles autour de ces perspectives.

Des aides aux agriculteurs.

En signant une charte de bonnes pratiques, ils pourront bénéficier :

  • d'aides à l'installation via la préemption, la subvention des investissements ;
  • d'un accès aux marchés publics locaux via la #4 régie d’Achat ;
  • d'un accès facilité aux points de vente locaux (marchés, magasins de producteurs) (#6 Donner plus de place aux producteurs) ;
  • du label « Ceinture alimentaire » valorisant leur travail.

Des ponts vers l'agriculture urbaine…

La ceinture verte concerne aussi l’intérieur de la ville : distributions des semences (#7 Végétaliser la ville), végétalisation des friches en cultures comestibles, plantation d'arbres et arbustes à fruits, élevage, jardins partagés, pédagogiques, les habitants participent à leur souveraineté alimentaire.

Info dernière minute : L'amendement du 14 nov dans le cadre de la loi relative à « l’engagement dans la vie locale et à la proximité de l’action publique » permet aux mairies de préempter des terres.

Des moyens légaux et administratifs

Un PAT ( Projt Alimentaire Territorial ) est en cours. Il concerne principalement la restauration scolaire et s’étend encore sur plusieurs années. En nous appuyant sur les études diagnostiques prévues pour le PAT, nous proposons d'en augmenter la portée grâce à la ceinture verte. Utiliser les moyens réglementaires offerts par les PAEN (Périmètre de protection et de mise en valeur des espace agricoles et naturels périurbains ) et les ZAP (zones agricoles protégées ).

Travailler avec les acteurs de cette transformation :

  • Contacter le Treuil, le mouvement "Terre de lien", le projet Orsat pour leurs expertises sur la méthode.
  • Travailler avec les paysans, la #4 régie d’Achat et la #2 régie communautaire de production.
  • Travailler en partenariat avec le service juridique de la ville et le service des marchés publics (#5 Aller plus loin que la loi EGALIM).
  • Proposer aux associations MFT, AMAP, CILDEA, Jardins de Cocagne, l'Abeille du Forez... d’encadrer des expériences urbaines (jardins partagés, toits ou façades végétalisées, la surveillance des composts).
  • Aider financièrement ces mêmes structures à conduire leurs propres projets de développement de l'agriculture : formation, expérimentation, soutien aux agriculteurs.
  • Aider financièrement ces mêmes structures à conduire leurs propres projets solidaires : insertion professionnelle (Atelier Chantier d’Insertion) et solidarité .
  • Identifier les jardiniers amateurs susceptibles de transmettre leurs connaissances dans le cadre des « carrés pédagogiques ».
  • Proposer aux habitant-e-s des kits « prêt à planter » avec des graines de variétés anciennes ou locales (#7 Végétaliser la ville).
  • Développer de nouveaux jardins ouvriers et des tiers-lieux (espaces d'expérimentation, de partage, de co-gouvernance, etc.) largement ouverts à l’ensemble des habitants.

Géré par l’association « Les Amis du Treuil", forte de ses bénévoles et de ses 24 organismes adhérents, le centre du Treuil, à Chamboeuf, est un trait d’union entre monde agricole et monde urbain autour de l’alimentation et propose un autre modèle agricole. Le centre vise donc ainsi à promouvoir un autre modèle de société plus respectueux de l’environnement en se servant de l’alimentation responsable comme levier essentiel de changement. Il peut devenir un partenaire de premier plan dans la création de la ceinture verte périurbaine.


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2 - Créer une régie communautaire de productions maraîchère et fruitière en AB.

Temporalité :Moyen terme

Selon les études de Loire Forez agglo : « il s’agit de franchir une première étape en traitant de l’approvisionnement en produits locaux des points de restauration collective du territoire (cantines scolaires, EHPAD,…) » (PCAET 2019- 2025). Pour répondre à cet objectif, une initiative connaît un réel succès en France : la régie agricole communautaire/communale de production maraîchère et fruitière. Pensée à l’échelle de Loire Forez agglo, elle aura pour objectif premier de fournir aux restaurants collectifs de nos villes et villages des légumes, à la fois bio et locaux afin de répondre aux exigences de la Loi EGALIM et aux enjeux auxquels nous faisons face aujourd’hui.


M1-Achats publics responsables M5-Filières paysannes M6-Foncier agricole et installation de nouveaux agriculteurs et agricultrices M7-Alimentation dans la restauration collective. M8-Trames vertes, bleues, et noires M17-Transport des marchandises M18-Prévention, réemploi, valorisation des déchets M27-Inclusion des personnes éloignées du monde du travail M31-Espaces et ressources à disposition des initiatives associatives et citoyennes


7.5.1 Réaliser un projet d’alimentation territorial (PAT)


Pourquoi (contexte, problématique…) ?

« Loire Forez souhaite œuvrer à l’adaptation du territoire au changement climatique, en particulier dans le domaine agricole qui apparait le plus sensible comme l’indique le diagnostic initial PCAET. Il s’agira de participer à la sensibilisation des acteurs du monde agricole et aider à la mise en place d’expérimentation sur le territoire. » (PCAET Loire Forez Agglo) Malgré leurs réussites, les régies communales (ou communautaires) agricoles sont, pour l’instant, trop peu mises en place. La faute à un investissement coûteux et un projet long à réaliser. Une régie communautaire permet d’entrevoir des retombées extrêmement bénéfiques pour le territoire :

  • Augmenter l’autonomie alimentaire de notre territoire.
  • Fournir aux restaurations collectives les quantités nécessaires de produits bio et locaux.
  • Diminuer le prix des repas collectifs en supprimant des intermédiaires et des transports excessifs, en faisant des économies d’échelle et en profitant de nouvelles synergies et mutualisations de matériels.
  • Créer des emplois, soutenir l’agriculture et maintenir une tradition locale et une culture paysanne.
  • Instaurer dès le plus jeune âge un regard nouveau sur l’alimentation et l’agriculture.
  • Avec des produits de meilleure qualité, favoriser le bien-être et la santé des scolaires.
  • Instaurer un pôle d’expérimentation et de formation sur le maraîchage et la production fruitière.
  • Diminuer les déchets en favorisant l’économie circulaire.
  • Diminuer le gaspillage alimentaire dès la production.

« Et les produits cultivés en surplus servent directement aux habitants. A Mouans-Sartoux, on les vend à l’épicerie sociale, elle aussi régie par la commune, entre 10 à 20% de leurs valeurs aux familles les moins aisées. A Ungersheim, on distribue des paniers aux habitants, ce qui est très avantageux pour les personnes âgées souvent isolées qui ont des difficultés à se déplacer. L’action sociale de cette initiative est ainsi renforcée. Une monnaie locale est même créée pour vendre le surplus à proximité. Cela maintient l’objectif de circuit court. A Loupiac, on anticipe déjà les enjeux pédagogiques : au sein même des terrains cultivés, un jardin d’expérimentation sera aménagé afin d’accueillir

Comment (moyens humains et financiers) ?

En cohérence au sein des #1 ceinture maraîchère et fruitière en AB et en partenariat avec la #4 régie d’Achat, la #3 conserverie et d’autres outils encore comme une grainothèque, la régie de production maraîchère et fruitière nous permettra de pouvoir conduire des expérimentations adaptatives, de produire localement et de distribuer les productions vers nos points de restauration collective. La mise en place d’une régie communautaire ne se fait pas en une seule fois. C’est un projet qui demande un investissement progressif qui dure nécessairement plusieurs années avant d’être élaboré et de pouvoir répondre intégralement aux objectifs. Cette mise en place demande à prévoir :

  • des décisions des communes de ne plus déléguer au privé la restauration scolaire. Cela implique la mise en place de gestions communales des cantines ;
  • une étude sur la faisabilité du projet. Un comité de pilotage pourra étudier cette faisabilité, rechercher des partenaires financiers et informer les habitants de Loire Forez Agglo pour recueillir leurs ressentis et leurs attentes ;
  • l’achat de terrains agricoles ou utilisation des ressources foncières communales ou communautaires via la préemption si besoin (amendement du 14 nov. 2019). Leurs nombres et leurs qualités varient en fonction des besoins et des attentes ;
  • le recrutement de personnels qualifiés en production maraichère et fruitière, capables de conduire des expérimentations adaptatives et de transmettre et former ;
  • la diversification progressive des productions agricoles. Petit à petit, diversifier et augmenter la production afin de produire des légumes à la fois de saison et en quantité suffisante.

La commune de Mouans- Sartoux, à l’origine du projet

« La première régie agricole communale vient de Mouans-Sartoux, commune de 9500 habitants des Alpes- Maritimes. La mairie a décidé en 2010 de gérer elle-même les cantines scolaires et s’est fixée l’objectif de proposer aux enfants des légumes issus à la fois de l’agriculture biologique mais aussi locale. Devant l'impossiblité de fournir en produits bio les cantines, la commune a décidé de produire directement ses fruits et légumes biologiques et locaux. Mouans-Sartoux crée donc une régie agricole communale qui repose sur le même principe que la régie des eaux ou celle de l’assainissement. L'objectif est alors de produire 30 tonnes de légumes afin de combler les besoins des 3 cantines scolaires (soit 1100 repas par jour). Cet objectif est atteint dès 2012. » (Réf : premier lien ci-dessous)


conserverie vive la transition !

3 - Créer une conserverie pour consommer toute l'année la production agricole locale.

Temporalité :Moyen terme

Pour fournir des légumes locaux toute l’année aux différentes restaurations collectives, il nous faut devenir capables de transformer et conserver les productions locales ; notamment les surproductions estivales lorsque les cantines scolaires sont fermées. Créer un atelier communautaire et/ou réaffecter, l’été, les cuisines des grandes cantines du territoire nous permettra d’atteindre cet objectif.


M5-Filières paysannes M6-Foncier agricole et installation de nouveaux agriculteurs et agricultrices M7-Alimentation dans la restauration collective. M17-Transport des marchandises M19-Réduction et tri des déchets M27-Inclusion des personnes éloignées du monde du travail M32-Monnaie locale complémentaire et citoyenne


7.5.1 Réaliser un projet d’alimentation territorial (PAT)


Pourquoi (contexte, problématique…) ?

L’été, les restaurations scolaires ne fonctionnent pas et, dans le même temps, la production maraîchère est maximale. Ainsi, si la #2 régie communautaire de production a pour objectif principal de fournir les restaurants scolaires, elle perd de fait son principal débouché au moment de son pic de production. Transformer et conserver ces surplus locaux permet de résoudre l’équation tout en augmentant “notre” autonomie alimentaire pendant la période hivernale. De plus, on peut lister les co-bénéfices suivants :

  • offrir des débouchés nouveaux aux paysans et développer l’agriculture paysanne et locale ;
  • répondre aux exigences de la loi EGALIM et à nos ambitions collectives (#5 Aller plus loin que la loi EGALIM) ;
  • baisser le coût environnemental de la restauration collective en réduisant le gaspillage alimentaire, les déchets d’emballage et les transports routiers excessifs ;
  • développer de nouvelles activités sur le territoire et l’emploi permanent et/ou saisonnier ;
  • utiliser des outils productifs (via des conventions avec le département ou la Région) à l’arrêt en période estivale ;
  • proposer dans les restaurants collectifs des produits de meilleure qualité ;
  • proposer des produits locaux aux associations engagées dans la solidarité alimentaire ;

Comment (moyens humains et financiers) ?

Pour mettre en conserve nos produits locaux, trois solutions complémentaires :

  • créer un atelier de transformation et de conservation et embaucher du personnel ;
  • réaffecter les plateaux techniques et les personnels des restaurants collectifs des écoles, voire des collèges et lycées, via des conventions avec le Département et la Région ;
  • soutenir et encourager les acteurs privés qui voudraient se lancer dans ce secteur.

Les coûts engendrés par la création d’un atelier et l’embauche de personnel serait contrebalancés par les économies faites sur les transports, les emballages et la réduction du nombre d’intermédiaires. Sans oublier les retombées positives pour la vitalité économique locale. C’est sur ces principes que le prix des repas scolaires a diminué à Mouans-Sartoux grâce à la Régie communale de production agricole. Intégrée à la réflexion sur la #1 ceinture maraîchère et fruitière en AB, la conserverie fonctionnera en lien étroit avec la #2 régie communautaire de production et la #4 régie d’Achat qui assurera la question logistique des produits. Les conserves (cuisinées ou non), seront alors stockées dans les entrepôts de la #4 régie d’Achat.

A Bussy-Albieux, la conserverie de l’ESAT est un bel exemple pour comprendre ce qu’on peut faire et en saisir la complexité.

Lien(s)


regie-achat-distribution vive la transition !

4 - Créer une Régie d’Achat/distribution sur le territoire Loire-Forez pour fournir la restauration collective.

Temporalité :Long terme

Approvisionner les restaurations collectives en produits locaux et bio est une vraie difficulté pour les responsables des achats. Dans un contexte où la loi EGALIM prévoit d’inclure 50% de bio dans la restauration scolaire dès 2022, comment trouver les quantités nécessaires à la préparation des repas ? Une régie communautaire d’achats apparaît comme une solution pérenne. Elle centralise les besoins, répertorie les productions locales, les collecte et les redistribue, et s’occupe même de la gestion des surplus (en période estivale). Elle est en lien avec la #2 Régie communautaire de production, la #1 Ceinture maraîchère et fruitière, et la #3 Conserverie. Sur les productions qui n’existent pas sur le territoire, sa taille lui permet d’importer de grosses quantités, d’en négocier les prix et d’optimiser les transports. Prenons un exemple : Un responsable des achats dans une cantine choisit des produits locaux et de qualité et passe commande via la plateforme numérique. Ensuite, soit :

  • les produits ont été localisés chez un producteur voisin et c’est lui qui les livre ;
  • les produits sont stockés par la Régie et c’est le service logistique de celle-ci qui apporte la commande.

M1-Achats publics responsables M5-Filières paysannes M6-Foncier agricole et installation de nouveaux agriculteurs et agricultrices M7-Alimentation dans la restauration collective. M17-Transport des marchandises M19-Réduction et tri des déchets


7.5.1 Réaliser un projet d’alimentation territorial (PAT)


Pourquoi (contexte, problématique…) ?

Créer une Régie d’Achat Communautaire permettrait :

  • de mettre à disposition des Structures de Restauration Collectives (SRC) les denrées des différents producteurs (publics ou privés) du territoire : maraîchers, #2 régie de production, boulangers-paysans, éleveurs, apiculteurs, producteurs de fruits…
  • d’offrir à ces producteurs locaux, et notamment à ceux qui ont signé la Charte “Label Ceinture”, un marché constant ;
  • de créer et de maintenir des emplois dans la filière agricole ;
  • de stocker dans des conditions optimales les denrées maraîchères, et mutualiser les infrastructures existantes (#25 Plate-forme de mutualisation) ;
  • de contrôler un cahier des charges exigeant : local et de saison, bio, responsable quant aux gaspillages de ressources…) et ainsi favoriser la transition agricole vers des modes de production durables ;
  • de faire des économies de carburant / temps de livraison des producteurs ;
  • de réduire les invendus et le gaspillage alimentaire, grâce à la #3 conserverie, et à l’utilisation des cuisines des cantines en période estivale ;
  • de réduire drastiquement l’usage des plastiques d’emballage ;
  • d’organiser en parallèle la collecte et la gestion des bio-déchets ;
  • maîtriser les prix en harmonisant l’offre et la demande, réduire les transports nationaux ;
  • d'organiser la collecte chez les producteurs et les distributions ;
  • d’établir de la solidarité entre les communes en proposant des tarifs uniques selon les types de restauration ;
  • de créer du lien entre les producteurs et les consommateurs ;
  • de donner aux consommateurs la culture du “manger-local” ;
  • d’augmenter l’autonomie alimentaire de notre territoire ;
  • de se désengager des délégations de Service Public incompatibles avec les exigences de qualité nutritionnelle et d’empreinte écologique ;

Quoi (différentes étapes/contenu de l’action) ?

  • Recenser les producteurs/structures de restauration locaux et les insérer dans le projet.
  • Créer la structure juridique de la Régie d’achats Communautaire et celle des contrats de partenariat.
  • Trouver un lieu pertinent géographiquement permettant le stockage et les acheminements.
  • Intégrer la Régie dans le PAT, en lien avec la #2 régie de production, plus globalement la #1 ceinture maraîchère et fruitière en AB et la #3 conserverie.

Comment (moyens humains et financiers) ?

Idée :

Les échanges pourraient être réglés en liens, notre monnaie locale. Les surplus estivaux seront dirigés vers la conserverie pour être consommés dans l’année par les mêmes structures.

Un tel projet se conçoit au niveau de la Communauté d’agglomération Loire Forez. En effet, à cette échelle, il est possible de concevoir les investissements suivants :

  • un lieu de stockage ;
  • un·e ou plusieurs employé·e·s pour gérer les entrées, les stocks et les sorties de productions, la gestion de la plateforme numérique et la comptabilité ;
  • dans l’idéal, un véhicule de livraison frigorifique capable de gérer simultanément livraisons- enlèvements et collecte des déchets ;
  • un outil de liaison informatique entre la régie et les différentes restaurations collectives pour informer de l’état des stocks et passer les commandes = la plateforme numérique ;
  • une optimisation de la logistique (organisation des collectes, et des livraisons, mutualisation camion frigorifique ).

cantine-bio vive la transition !

5 - Proposer plus de produits bio, locaux, de saison dans les cantines scolaires et relocaliser l’achat de viande de qualité, grâce à la diminution de la part carnée

Temporalité :Moyen terme

Les enjeux environnementaux, climatiques et de santé publique nous imposent de repenser notre alimentation. L’alimentation collective est un bon levier pour avancer dans cette direction. Allons au-delà des obligations de la loi EGALIM et proposons aux enfants, dès 2025 : au moins 75% de bio* et/ou local et/ou équitable et/ou sous signe de qualité et 2 repas végétariens par semaine.


M1-Achats publics responsables M5-Filières paysannes M7-Alimentation dans la restauration collective. M19-Réduction et tri des déchets


7.5.1 Réaliser un projet d’alimentation territorial (PAT)


Pourquoi (contexte, problématique…) ?

Notre consommation de viande s’est fortement renforcée depuis 50 ans. Sur la planète, 70% des terres agricoles sont destinées à nourrir les animaux : cette pression sur les terres se traduit par de nombreux conflits fonciers (accaparement des terres) et une déforestation importante. D'après le GIEC, manger moins de viande serait le moyen le plus efficace pour réduire les émissions de gaz à effet de serre dans le secteur agricole. Manger moins de viande va également de pair avec manger une viande de meilleure qualité, issue d'animaux élevés localement qui pacagent dans les prés. De façon plus générale, l'enjeu est de faire évoluer notre alimentation vers des produits plus sains, issues de filières bio, équitables et/ou locales, qui permettent un lien entre agriculteur·trices et consommateur.trices, et plus respectueux de la planète. La restauration collective est un levier efficace à l'échelle des territoires pour engager une telle démarche de réflexion, en rendant accessible à tou·tes ces produits, et en structurant les filières concernées.

Quoi (différentes étapes/contenu de l’action) ?

Nous avons pour objectif qu’en 2025 soient proposés au minimum 75 % de produits bio* et 2 repas végétariens par semaine avec en priorité des produits locaux, équitables et de qualité.
(* ou en conversion en Agriculture biologique)

Comment (moyens humains et financiers) ?

Formation et sensibilisation

  • Former les cuisinier·e·s et le personnel de cantine à l'introduction de produits bio locaux et à la diversification des protéines, et leur fournir un corpus de recettes adaptées à la restauration collective.
  • Former les acheteur·se·s et les gestionnaires impliqué·e·s dans la restauration collective aux questions environnementales, sociales, sanitaires de notre alimentation et aux démarches de réduction du gaspillage alimentaire.
  • Déployer un plan de sensibilisation sur la nécessité de diversifier sa consommation de protéines (conférence, communication directe…) auprès des entreprises, du grand public et dans le scolaire (plan rendu obligatoire par la loi EGALIM).
  • En restauration scolaire en particulier : organiser des ateliers sur la provenance des aliments consommés par les enfants, sur l'impact environnemental de ceux-ci ; organiser également des visites de fermes d’où proviennent les aliments cuisinés ; organiser avec les enfants des pesées d’assiettes, et le tri sélectif des déchets, pour agir sur le gaspillage alimentaire. Co-construire les menus avec eux·elles (et le·a diététicien·ne de la ville).

Politiques publiques & concertations citoyennes

  • Introduire dans les différents cahiers des charges et appels d’offre des marchés publics des critères de qualité environnementale et de bien-être animal, en particulier des produits bio et issus du commerce équitable (riz, pâtes, quinoa, épices, fruits, chocolat, boissons froides ou chaudes…).
  • S’interroger pour chaque produit de la juste rémunération des producteur·trices et si l’offre équitable existe. Utiliser les outils officiels comme la boîte à outil Localim ou encore le guide pratique du Ministère de l’agriculture pour favoriser les achats locaux et de qualité.
  • Créer un Projet Alimentaire Territorial donnant une large place aux habitant·es et aux producteur·trices dans la définition et le développement des politiques alimentaires et agricoles locales.

Filières et infrastructures

Collaborant avec les maraîcher·es, légumier·es, éleveur·ses, arboriculteur·trices, céréalier·es du territoire, de nouvelles structures sont nécessaires pour atteindre de tels objectifs :

  • une #1 ceinture maraîchère et fruitière en AB ;
  • une #4 régie d’achat/distribution sur le territoire Loire-Forez pour fournir la restauration collective ;
  • une #2 régie communautaire de productions maraîchère et fruitière en AB ;
  • une #3 conserverie pour consommer toute l'année la production agricole locale.

Lien(s)

  • https://www.pacte- transition.org/#mesures?preview=poi.5cc6c4 4940bb4e06423ee0a9&tags=Commune#
  • La commune de Mouans-Sartoux (9 668 hab.) a progressivement basculé en bio, local ou bio-équitable, jusqu’à atteindre les 100 % en 2012. Ainsi, 85 % des aliments qui composent les mille repas quotidiens (préparés dans une légumerie municipale) proviennent des six hectares dévolus au maraîchage que possède la régie agricole municipale. En plus d’un contrôle de l’approvisionnement, la commune travaille sur le recyclage des déchets alimentaires et sur le rapport aux protéines animales en proposant un repas sans viande par semaine.


marche-producteurs vive la transition !

6 - Donner plus de place au « marché des producteurs », le samedi, à Montbrison.

Temporalité :Court terme

L'autonomie alimentaire de notre territoire doit nettement progresser. Les agriculteurs locaux nous sont à ce titre très précieux et méritent soutien et encouragements. Quand ils démarrent leur activité, les agriculteurs locaux peinent parfois à trouver leurs clients et se retrouvent alors avec des difficultés supplémentaires qui s'ajoutent à celles déjà posées par les changements climatiques. Pour ceux qui souhaitent se faire connaître et vendre au marché de Montbrison, une place de choix doit leur être laissée afin de montrer officiellement le soutien porté par les élus et à travers eux par toute la population.


M5-Filières paysannes M6-Foncier agricole et installation de nouveaux agriculteurs et agricultrices M17-Transport des marchandises M19-Réduction et tri des déchets


7.5.1 Réaliser un projet d’alimentation territorial (PAT)


Pourquoi (contexte, problématique…) ?

Partout en France, les marchés de producteurs se développent et font preuve d'une attractivité réelle auprès des consommateurs et des touristes. Les arguments pour donner aux producteurs locaux les meilleures places sur notre marché de Montbrison ne manquent pas :

  • Offrir aux habitants du territoire les conditions d’une alimentation saine, de qualité, accessible à tous
  • Augmenter l'autonomie alimentaire de notre territoire.
  • Soutenir la création d'emploi dans le secteur primaire en encourageant la filière agricole.
  • Diminuer les déchets, les transports et les nuisances environnementales en consommant localement les produits d'une agriculture plus vertueuse.
  • Proposer des produits plus sains et pour tous grâce aux circuits courts.
  • Créer des liens entre les consommateurs et les producteurs.
  • Permettre aux agriculteurs d'être justement rémunérés de leurs efforts.
  • Continuer à embellir et à développer notre « plus beau marché de France » !
  • Encourager les nouvelles pratiques agricoles portées par ces pionniers de l'agriculture de demain.

Quoi (différentes étapes/contenu de l’action) ?

Il s’agît donc pour la Mairie et LFA d’organiser le marché afin de permettre le maximum de visibilité aux producteurs locaux, et d’ouvrir des places aux nouveaux arrivants. Par exemple, le « coin des producteurs » pourrait être clairement identifié et identifiable. .