Soutenir le Pacte local pour la transtion

LES PRINCIPES TRANSVERSAUX

Les principes transversaux suivants ont pour but de garantir la bonne mise en œuvre des mesures du Pacte pour la Transition, en mettant en place des conditions favorables aux transitions du territoire.

# Principe A : Sensibilisation et formation à la transition

Sensibilisation et formation à la transition

Impulser et soutenir des actions de sensibilisation et de formation sur la transition auprès des differents publics : élu·es, agent·es territorieux, jeunes, habitant-es et acteurs économiques, etc.

Les alternatives ont besoin de citoyennes et citoyens conscients et informés pour se développer. Pour agir, il faut avant tout comprendre : pourquoi faut-il changer nos habitudes de consommation, déplacements, etc., individuellement mais surtout collectivement ? Au-delà des communications alarmistes sur l'urgence de changer de modèle, l'éducation et la sensibilisation aux transitions citoyennes doit permettre à toutes et à tous, à tous les âges de la vie, dans son cadre professionnel comme personnel, de développer un esprit critique, d'analyser les mécanismes qui engendrent les inégalités et la destruction de l'environnement, de connaître les alternatives pour s'y engager de manière éclairée et durable. L'éducation et la formation à ces thématiques pour les collectivités territoriales et les collectifs locaux sont des leviers essentiels pour favoriser cette prise de conscience citoyenne et encourager à l'action locale sur les transitions. Pour porter les mesures du Pacte pour la Transition, ils doivent être conscients des enjeux et savoir les porter auprès du grand public et des acteurs du territoire. Ainsi, afin que ces mesures soient au cœur de l'action de la commune et s'inscrivent dans la durée, il est important de :

  • S'appuyer sur le tissu associatif local.
  • Sensibiliser les habitant·es via des évènements grand public.
  • Sensibiliser les jeunes.
  • Sensibiliser et former les élu·es et les agent·es territoriaux·ales.
  • Sensibiliser les acteurs économiques pour développer les alternatives.

# Principe B : Co-construction des politiques locales

Co-construction des politiques locales

Engager un processus de construction collective des politiques locales, en associant élu-es, citoyen-nes, agent-es et représentant-es des acteurs locaux, notamment pour la mise en oevre et le suivi des engagements du Pacte pour la Transition.

Le Pacte pour la Transition est un projet de réappropriation citoyenne des politiques locales de la transition, des collectifs d'habitant·es s'engageant avec des candidat·es aux élections municipales à mettre en œuvre des mesures en faveur d'une transition écologique, sociale et démocratique. S'investir sur ce sujet ne s’arrête cependant pas au lendemain des élections. L'esprit d'un Pacte pour la Transition local est d'engager les collectifs citoyens dans la mise en œuvre et le suivi des engagements pris avec les élu·es.

Il convient donc de mettre en place un dispositif permettant cette construction collective et ce suivi par les habitant·es de la commune en :

  • communiquant sur les engagements pris, les modalités de mise en œuvre, et en organisant le suivi des engagements.
  • incluant les habitant·es de la commune dans la définition, la mise en œuvre et le suivi des mesures.

# Principe C : Intégration des impacts à long terme et de l’urgence climatique et sociale

Intégration des impacts à long terme et de l’urgence climatique et sociale

Intégrer des critère environnementaux et sociaux, ainsi que les impactes à long terme décisifs dans les arbitrages des projets locaux et dans l'organisation de la commune et ses groupements.

Les décisions prises par les gouvernements, y compris locaux, ne prennent souvent pas en compte les impacts à moyen et long terme sur l'environnement et la société dans son ensemble. Ces derniers se font ressentir ou connaître parfois jusqu'à des décennies plus tard. Ce temps "avant impact", pressé par une culture de l'immédiateté, par des cycles électoraux plutôt courts et par la prédominance d'intérêts individuels contribue à des décisions aux conséquences économiques, écologiques, humaines désastreuses dans le temps.

L'urgence climatique est aujourd'hui avérée (spécialistes indépendant·es, GIEC, etc.) et est couplée à une accentuation des inégalités. Les personnes les plus fragiles et en difficultés sont celles qui, partout dans le monde, subissent et subiront le plus fortement les effets de cette crise climatique. Il devient indispensable que les décisions (orientations et projets) prises par les élu·es des communes et de leurs groupements mettent en balance les nécessités de l'urgence et du court terme avec les impacts (souvent irrémédiables) sur l’environnement, sur l’avenir et les conditions de vie de tous les êtres vivants. L'organisation à l'échelle communale s'en trouve aussi questionnée pour que le processus de décision et la définition de projets de territoires à long terme soit l'affaire de tou·tes. [...]

La totalité du texte sur https://www.pacte-transition.org/#mesures.