Soutenir le Pacte local pour la transtion

Adaptation aux changements climatiques

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7 - Végétaliser la ville.

Temporalité :Long terme

Canicules, liens sociaux, santé... La végétalisation des espaces offre des solutions d'adaptation urbaine incontournables :

  • Rafraîchissement : ombre et évapo-transpiration ;
  • Dépollution : diminution des particules fines et stockage du CO2 ;
  • Bio-diversité : complémentarité des espèces, retour des pollinisateurs ;
  • Bien-être : réduction du niveau de stress, lieux de (sur)vie.
  • Autonomie alimentaire : implantation d’espèces comestibles. Les expériences menées en France et à l’étranger se multiplient, toujours au profit du bien-être des habitants.

M8-Trames vertes, bleues, et noires M9-Fin au développement de grandes surfaces M16-Place des véhicules en ville M28-Dispositifs de participation citoyenne M30-Politique associative et initiatives citoyennes


7.5.2 Améliorer la résilience aux changements climatiques 7.6.2 Favoriser le développement des énergies solaires dans le PLUI et les PLU, inciter le recours aux énergies renouvelables et le bioclimatisme pour la construction neuve


Pourquoi (contexte, problématique…) ?

La fréquence accrue des canicules, effet sensible du réchauffement climatique, nous conduit à repenser l'aménagement de nos villes. Ainsi, la loi biodiversité propose aux collectivités locales d'exiger, au moment du dépôt du permis de construire, la restitution du double de l'espace minéralisé en surfaces végétalisées et perméables. Les différences de température entre la campagne et la ville peuvent atteindre 10°, en particulier la nuit et du fait d'une végétalisation trop faible. En période caniculaire, seules les villes végétalisées sont supportables. D’après une étude récente, une vingtaine de minutes dans un parc ou un environnement naturel en ville, suffit pour diminuer le niveau de stress (résultats dans Frontiers in Psychology). La santé des habitants des villes riches en espaces verts est meilleure. Comme le montre l’environnement des composteurs partagés, les liens sociaux augmentent avec la végétalisation des quartiers.

"À partir du moment où vous avez un espace vert à proximité, ça va faire baisser la température et le niveau de pollution potentielle." La ville a lancé un programme notamment pour planter 100 000 arbres dans les six prochaines années, dont des arbres fruitiers, pour "recréer des îlots de fraîcheur dans la ville, qui vont pouvoir s'autogérer" . Isabelle Le Manio, adjointe à

Comment (moyens humains et financiers) ?

  • Appliquer le principe de la loi Biodiversité dans le PLUI de Loire Forez en appliquant un coefficient de biotope ou de pleine terre à toutes constructions nouvelles comme le fait Grenoble pour rendre perméable la ville (#8 Adaptation aux sécheresses).
  • Distribuer un Kit Végétal aux habitants demandeurs ( permis de végétaliser + signature de charte ) avec autogestion de son mini-jardin sur le trottoir.
  • Désimperméabiliser et déminéraliser (parking en stabilisé, matériaux poreux drainants, privilégier la pleine terre dès que les usages le permettent).
  • Développer les noues paysagères et favoriser la présence de l’eau en ville, source de rafraîchissement et d’espace “oasis”.
  • Installer des fontaines en ville en récupérant les eaux de pluie.
  • Prévoir des matériaux d'études des aménagements urbains, questionner les matériaux à utiliser (financements Agence de l’eau). Profiter des travaux de voirie pour installer les nouveaux revêtements poreux (gravier, dalles alvéolées à ensemencer ou engazonner, végétations résistantes au stress hydrique, pavés drainants, bétons drainants, élastomères).
  • Végétaliser et rendre aux piétons certaines ruelles inutiles aux voitures. Les utiliser pour y installer les fameux « îlots de fraîcheur », des jeux pour les enfants, des pergolas. On peut commencer avec les ruelles déjà piétonnes ( la rue du Paradis pour commencer ?) (#22 Centre-ville plus accueillant).
  • Multiplier les parcs avec de l’eau.
  • Privilégier les espèces fruitières pour toute nouvelle plantation d’arbres.
  • Créer de nouveaux jardins partagés, ouvriers, pédagogiques et urbains comme à Savigneux.
  • Installer et promouvoir les toits végétalisés, également vertueux pour l'isolation des logements et le rafraîchissement en été.
  • Multiplier les composteurs partagés pour enrichir les espaces à végétaliser.
  • S'inspirer d'expériences comme les « forêts-jardins » de la méthode Miyawaki pour planter densément des comestibles et augmenter la biodiversité en limitant les interventions humaines.
  • Impliquer les habitants aidés par les services des espaces verts et les associations volontaires. Les laisser s'approprier les espaces et les tâches : l’entretien de mini-jardins, de jardins partagés, des composteurs publics...
  • Impliquer les enfants avec les associations s'occupant de la jeunesse ou des animations portées par les collectivités.
  • Etudier l'implantation d’espaces et d’espèces mellifères, afin de favoriser les insectes pollinisateurs sauvages puis dans un second temps installer des ruches avec la ville et l'association « l'Abeille du Forez » pour promouvoir les abeilles domestiques.

Le coefficient de biotope par surface définit la part de surface éco-aménagée (végétalisée ou favorable à l’écosystème) sur la surface totale d’une parcelle qui fait l’objet d’un projet de construction (neuve ou rénovation). Il permet d’assurer la qualité environnementale d’un projet d’urbanisme donnant une place au végétal et à ses fonctions positives en ville (rafraîchissement, perméabilité des sols, alimentation nappe, faune, flore, etc.). Pionnière en la matière, la ville de Berlin exploite le Coefficient de Biotope par Surface (CBS) dans ses projets de construction depuis 1998. En France, le CBS apparaît lors des débats sur le projet de loi ALUR en tant qu’indicateur d’aménagement durable. Une enquête menée en 2015 par l’Observatoire de la biodiversité végétale montre que le coefficient de biotope par surface (CBS) est de plus en plus intégré aux obligations des documents d’urbanisme locaux. Grenoble et Lyon s’y attellent également.


strategies-adaptation-secheresses vive la transition !

8 - Développer des stratégies d'adaptation aux sécheresses et aux inondations.

Temporalité :Moyen terme

Il s’agit de promouvoir des solutions fondées sur la nature qui vise à protéger, gérer de manière durable et restaurer des écosystèmes naturels ou modifiés pour relever directement les enjeux de société de manière à améliorer la capacité de résistance et de résilience des milieux face au changement climatique.  L’enjeu ici est de renforcer l’intégration de la question de la disponibilité en eau, présente et future, dans toutes les politiques publiques et schémas sectoriels des activités économiques (agriculteurs, utilisateurs d’eau, consommateurs) notamment en amplifiant la dynamique de concertation et de co-construction locale et territoriale.


M8-Trames vertes, bleues, et noires M10-Ressource en eau


7.5.2 Améliorer la résilience aux changements climatiques


Pourquoi (contexte, problématique…) ?

Les travaux scientifiques indiquent que des modifications du cycle de l’eau sont à prévoir en raison du changement climatique. Ces modifications auront un effet plus ou moins prononcé selon les territoires et selon les scénarios:

  • une augmentation de la fréquence et de l’intensité des extrêmes (sécheresses et inondations)
  • une baisse des écoulements moyens de surface
  • une baisse de la recharge des nappes

Pour limiter l’impact de ces évènements climatiques sur les usages de l’eau, tout en préservant les milieux naturels et leur biodiversité, il convient de mieux gérer et d’anticiper les épisodes de sécheresses et d’inondation par une meilleure gestion de l'eau

Quoi (différentes étapes/contenu de l’action) ?

1. Optimiser et restreindre les prélèvements d’eau

Le premier levier d’adaptation est la réduction des prélèvements d’eau effectués pour les différents usages. Les économies potentielles concernent tous les domaines : bonnes pratiques à la maison, promotion des toilettes sèches, recherche et réparation des fuites des réseaux de distribution d’eau potable, utilisation de technologies moins consommatrices d’eau pour l’industrie, refroidissement en circuit fermé pour la production d’électricité, systèmes agricoles moins consommateurs d’eau, etc.  Il est aussi souhaitable de réduire la vulnérabilité des usages. En agriculture par exemple, il est possible de substituer certaines cultures par d’autres, moins demandeuses en eau, sans pour autant avoir à changer de système agricole. C’est ainsi que la culture du sorgho peut remplacer celle du maïs pour la production d’aliments pour le bétail, avec des besoins d’irrigation plus faibles. La réglementation relative à la sécheresse concerne essentiellement les prélèvements d’eau, puisque c’est le principal facteur qui peut être contrôlé. Elle repose sur un encadrement des prélèvements d’eau, qui peuvent être soumis à autorisation selon les volumes prélevés. En cas de sécheresse hydrologique, peuvent s’ajouter des restrictions temporaires des usages de l’eau, déclenchées par le préfet à l’échelle du département (par arrêté préfectoral). L’objectif de ces mesures temporaires est de préserver les écosystèmes aquatiques, mais aussi de garantir un accès à l’eau aux usages prioritaires : alimentation en eau potable, sécurité civile et santé. Les restrictions sont déclenchées au cas par cas. Elles peuvent aller de l’incitation aux économies d’eau jusqu’à la stricte interdiction des prélèvements dans les situations les plus critiques.

2. Préserver la capacité des milieux à retenir l’eau

L’objectif est de renforcer la préservation et la restauration des milieux humides et aquatiques et le réseau qu’ils constituent, pour maintenir ou améliorer leurs fonctionnalités (épuration, régulation et atténuation des flux d’eau, limitation du réchauffement, support d’une biodiversité et d’activités humaines). Un autre levier consiste à préserver la capacité naturelle des milieux aquatiques à retenir l’eau. C’est par exemple le cas des milieux humides (y compris en contexte urbain par des opérations de renaturation comme des noues), comme certaines prairies agro-naturelles, dont le sol reste gorgé d’eau très longtemps. Les travaux de drainage qui visent à les assécher réduisent fortement cette capacité, et augmentent leur vulnérabilité à la sécheresse. Leur présence dans un bassin versant contribue, au contraire, à ralentir les phénomènes de sécheresse. Il est important de sensibiliser et accompagner la profession agricole sur ces enjeux. Autre exemple, la végétation boisée qui se développe sur les rives des milieux aquatiques - appelée ripisylve - permet de limiter l’exposition au soleil et au vent à proximité des berges. Elle est particulièrement efficace pour limiter l’échauffement de l’eau des petits cours d’eau. Des actions doivent être menées dans ce sens en sensibilisant les propriétaires fonciers et les exploitants agricoles.

3. Stopper l’hyper imperméabilisation

Il s’agit de limiter l’imperméabilisation nouvelle des sols et aller vers une désimperméabilisation des sols pour notamment favoriser l’infiltration de l’eau, éviter une contamination en polluants des eaux de ruissellement et limiter les inondations. Les élus municipaux et les aménageurs publics/privés doivent intégrer ces nouveaux enjeux en pratique et dans les textes réglementaires, notamment le PLUI. L’instauration du coefficient de biotope par surface, mentionné dans la mesure #7 Végétaliser la ville est, par exemple, un outil intéressant pour favoriser le maintien d’espaces de pleine terre en milieu urbain.

4. Restaurer de vrais sols organiques

L’objectif est de promouvoir et mettre en œuvre des actions de préservation et de restauration des sols afin de recréer une forte activité organique et une bonne structuration du chevelu racinaire des végétaux. Outre le rôle important dans la captation du carbone par le retour de la matière végétale dans le sol, ces sols permettent de réguler le régime des eaux superficielles (dont le bon fonctionnement des zones humides) et souterraines (meilleure recharge et meilleure capillarité de bas en haut en période sèche). Ces actions de bonne gestion permettent d’augmenter la réserve utile des sols et répondent donc au besoin en eau des cultures. Cette approche culturale est notamment soutenue dans le cadre de l'agroforesterie, qui reste à favoriser plus largement.

Comment (moyens humains et financiers) ?

Moyens à étudier avec les services compétents.


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9 - Favoriser la présence de la biodiversité sur les espaces verts de la commune en créant des refuges LPO.

Temporalité :Court terme

Chaque collectivité possède et entretient des espaces verts ouverts au public : parc urbain, espace de jeux, jardin d’agrément, abords d’un cours d’eau, etc. Ces lieux sont très appréciés des habitants et riverains mais leur gestion est souvent peu adaptée à l’accueil de la biodiversité ordinaire alors que quelques actions simples et souvent peu onéreuses pour les finances publiques permettraient d’accroître sensiblement leur potentiel. Même en ville on peut agir efficacement pour freiner la disparition des espèces par la réalisation d’aménagements favorables pour la biodiversité (nichoirs, hôtels à insectes, mares, spirales aromatiques….) et une gestion écologique différenciée. Un partenaire associatif d’envergure nationale (LPO) est susceptible d’accompagner les collectivités volontaires ou les particuliers pour mettre en œuvre cette démarche en vue d’être labellisé.


M8-Trames vertes, bleues, et noires


7.5.2 Améliorer la résilience aux changements climatiques


Pourquoi (contexte, problématique…) ?

La biodiversité nous est indispensable pour nous alimenter, rester en bonne santé, nous divertir ou nous ressourcer. L’homme fait partie de cette biodiversité comme une espèce vivante parmi d’autres avec lesquelles l’interdépendance est essentielle. L’appropriation de l’espace par les activités humaines a tendance à ne laisser que très peu de place au reste du vivant. Le constat fort inquiétant de la disparition des espèces, même les plus familières, nous invite à repenser et modifier notre rapport à la nature et plus généralement à réduire l’impact désastreux de nos activités sur les écosystèmes naturels. Chacun peut y contribuer et particulièrement les collectivités locales car leurs actions peuvent impliquer la population.

Quoi (différentes étapes/contenu de l’action) ?

  • Entrer en contact avec la LPO Loire pour prendre connaissance des modalités de création d’un refuge par la collectivité.
  • Désigner les espaces potentiellement labellisables. (#7 Végétaliser la ville)
  • Mobiliser le personnel technique (service des espaces verts) qui mettra en œuvre l’opération.
  • Elaborer conjointement le projet en s’appuyant sur l’évaluation faite par les chargés d’études de l’association.
  • Mettre en place ce projet avec un accompagnement par l’association LPO Loire.
  • Sensibiliser la population pour développer également les refuges chez les particuliers.

Les actions à mener pourront varier selon la nature de l’espace vert et son potentiel : plantations de végétaux, poses de nichoirs, réalisation d’une mare pédagogique, établissement d’un plan de communication, formation des agents techniques, contrôle des espèces invasives, entretien écologique, etc.

La Ligue de Protection des Oiseaux Première association de protection de la nature en France, reconnue d’utilité publique depuis 1986, la LPO dispose d’une capacité d’expertise dans la gestion des milieux naturels et de celle de la faune. Dans le domaine de la préservation des espaces, la LPO offre l’opportunité aux particuliers, aux entreprises et aux collectivités territoriales d’inscrire leurs terrains dans le réseau des Refuges LPO, premier réseau français de jardins écologiques en faveur de la biodiversité. Depuis sa création près de 20 000 refuges ont vu le jour sur plus de 30 000 hectares (près de 500 dans la Loire sur 580 hectares).

Comment (moyens humains et financiers) ?

L’envergure et la durée du projet de Refuge s’adaptent aux possibilités de chaque structure selon son niveau d’implication potentiel en termes de logistique et de budget. Le projet pourra donc nécessiter un nombre variable d’heures de technicien et/ou du responsable des espaces verts de la commune suivant le contenu du projet. Les coûts sont, en général, marginaux à l’échelle du budget d’une ville. L'action deviendra même source d’économies budgétaires si la gestion horticole des espaces verts devient extensive.

De nombreuses communes de la Loire ont déjà créé un refuge LPO : Saint-Chamond, Saint-Etienne, Saint-Genest- Lerpt, Saint-Paul-en-Cornillon, Saint-Priest-en-Jarez, L’Etrat, Firminy, Chamboeuf, La Talaudière etc…


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10 - Accompagner les citoyens vers un mode de vie plus sobre en carbone, via un processus « Conversations Carbone ».

Temporalité :Court terme

Face au changement climatique, comment décarboner nos modes de vie ? Participer au dispositif éprouvé des “Conversations Carbone” apporte des solutions pour dépasser ses blocages psychologiques à l’action et découvrir les moyens de réduire ses émissions personnelles de GES.


M3-Sobriété et efficacité énergétique


7.3.2 Mettre en place une aide pour le remplacement des appareils de chauffage au bois des particuliers 7.3.4 Organiser un appel à manifestation d’intérêts sur la construction bâtiments privés ou publics à faible impact environnemental


Pourquoi (contexte, problématique…) ?

La question du changement de comportement est un enjeu clé de la transition écologique et énergétique. Le progrès technique, à lui seul, ne permettra pas d’atteindre les objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre. La contrainte climatique est si grave, voire si désespérante, que la tentation est très forte de l’oublier, de l’occulter, voire de la nier. Comment rester positif.ve.s, apprendre à apprécier un mode de vie plus sobre, choisir des actions judicieuses, efficaces et conformes aux priorités de chacun.e ?

Quoi (différentes étapes/contenu de l’action) ?

Bonne nouvelle : les « Conversations Carbone », mises au point par une psychanalyste et un ingénieur, apportent une méthode très puissante qui associe une analyse psychologique à des réponses pratiques ciblées : c’est une méthode adaptée à tout public. Les ateliers participatifs combinent données factuelles, discussions de groupe, exercices et jeux. Ils offrent un espace d’exploration des émotions liées au changement climatique et au renoncement volontaire à un certain mode de vie, de façon à inscrire le changement dans la durée. Le tout est riche de perspectives optimistes et permet une réduction concrète de l’empreinte carbone de chacun.

Comment (moyens humains et financiers) ?

La mise en place de la méthode est à réaliser au niveau de LFA, comme un certain nombre de collectivités territoriales l’ont déjà fait dans toute la France, et notamment en Rhône Alpes (voir lien ci-dessous). Cette mise en place sera facilitée sur le terrain par le relais actif dans les communes d’élus et de citoyens motivés (#14 Relayer les actions LFA). Le parcours en groupe d’une dizaine de personnes (6 ateliers de 2 heures en 4 mois) accompagnées de 2 facilitateurs spécifiquement formés (psychologue et technicien) permet à chaque participant d’élaborer son propre plan d’action visant une réduction de ses émissions personnelles de GES, dans chacun des 4 secteurs :

  • énergie à la maison ;
  • mobilité ;
  • alimentation et eau ;
  • consommation et déchets ;

Ce dispositif contribue à « fertiliser » le "Plan d’Action Energie Climat" du territoire, en vue d’atteindre les objectifs des politiques de transition énergétique/écologique. La méthode permet de :

  • créer des « minorités actives » pour soutenir la dynamique Energie-Climat du territoire ;
  • accélérer l’effet de « contagion », encourageant les participants à devenir acteurs ;
  • former des « facilitateurs territoriaux » compétents sur l’accompagnement des changements de comportements ;
  • informer sur les ressources locales (dispositifs, solutions, acteurs…) ;
  • évaluer les gains obtenus et en faire leur suivi pour rendre compte au plus grand nombre.