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Mobilité

amenagements-velo vive la transition !

19 - Aménager la commune afin de faire du vélo un mode de déplacement désirable et sûr.

Temporalité :Court et moyen terme

Le vélo doit devenir un mode de déplacement attractif et sûr dans la commune. En sécurisant les déplacements et en créant des infrastructures, il est possible d’impulser une véritable dynamique autour de la mobilité à vélo et la rendre désirable.


M15-Mobilités actives M16-Place des véhicules en ville


7.2.3 Promouvoir et encourager la mobilité douce


Pourquoi (contexte, problématique…) ?

Véhicule simple, léger et économique, le vélo est un outil convivial, efficace et pertinent pour bien des usages assurés par la voiture individuelle : 50% des déplacements en voiture font moins de 3km et ne concernent pas le transport de charges lourdes. Il permet également d’associer les déplacements avec le bénéfice reconnu d’activité physique régulière nécessaire à une bonne santé. Développer cette alternative à la voiture permettrait d’apaiser la circulation et les déplacements. La ville en serait plus agréable. Des aménagements cyclables existent mais du fait des nombreuses coupures et discontinuités, ils souffrent d’un manque d’effet réseau. Enfin, en favorisant les mobilités douces et décarbonées, nous anticipons la baisse inéluctable de la voiture dans un monde en décroissance énergétique.

Quoi (différentes étapes/contenu de l’action) ?

  • Se doter d’un schéma directeur cyclable cohérent et ambitieux.
  • Créer un réseau "cyclable et modes doux" continu et sécurisé : une boucle cyclable sur les boulevards (requalification des boulevards), et des pistes cyclables reliant les équipements culturels et sportifs (gymnase, piscine, cinéma).
  • Créer des parkings et abris à vélo de qualité (bannir les “pinces-roues”) près des centres d’activités (médiathèque, cinéma, installations sportives...).
  • Mettre en place des bornes de gonflage judicieusement disposées.
  • Aider financièrement à l'achat de vélos électriques urbains (offrir les sacoches ?) et/ou avoir une flotte en libre-service (réfléchir à créer des partenariats avec les grandes agglomérations du département qui en proposent déjà sur leur territoire).
  • S’impliquer dans les instances du développement des voies vertes à l’échelle du département ou de la région pour dynamiser les interconnections à grande échelle.
  • Créer une journée sans voiture ou expérimenter, un dimanche par mois, l'ouverture du cœur de ville aux seuls modes doux.
  • Expérimenter le vélo-bus.
  • Expérimenter la livraison par vélo-cargo.

Comment (moyens humains et financiers) ?

  • Travailler en liaison avec les associations cyclistes (Mont'à vélo, Vélo en Forez Loire 42, Cyclos montbrisonnais, Vélo Club Montbrisonnais …)
  • Allouer une part significative du budget “voirie” pour le développement du réseau cyclable et de ses périphériques.
  • S'inspirer des équipements que produit la société Altinnova basée à Bonson et leader sur le marché du mobilier pour vélo.

Un programme vélo a été crée par Mont'à vélo, Vélo en forez et la commission mobilité de Montbrison-Forez en Transition.
Le Programme Vélo en PDF !


auto-stop-organise vive la transition !

20 - Mettre en place et encourager l'auto-stop organisé.

Temporalité :Court terme

Il s’agit de sécuriser et d’amplifier la pratique de l’auto-stop, très flexible et adapté au milieu péri-urbain ou rural, pour les trajets courts. Conducteurs et passagers s’inscrivent dans un même réseau et reçoivent des signes de reconnaissance réciproques (carte, vignette, brassard, …). Des arrêts sont installés, souvent conjointement avec les cars scolaires. Les passagers y attendent les conducteurs, sans nécessité de signaler leur trajet à l’avance. Le trajet est généralement gratuit.


M14-Transports en commun M16-Place des véhicules en ville M23-Espace public non discriminant M28-Dispositifs de participation citoyenne


7.2.2 Promouvoir et encourager le covoiturage


Pourquoi (contexte, problématique…) ?

Les expériences d’auto-stop organisé foisonnent dans les pays européens et autour de certaines villes françaises. Leur but est de sécuriser et d’amplifier les pratiques d’auto-stop libre afin d’en faire un mode de transport attractif et économique, en particulier en zone périurbaine. Là où le transport en commun n’est pas rentable ou le covoiturage demande de l’anticipation, l’auto-stop organisé est très flexible et demande peu de moyens. Cette action est facile à mettre en œuvre et peut répondre à des attentes d’habitants par une nouvelle façon de se déplacer de manière sobre et économique tout en créant du lien social.

Quoi (différentes étapes/contenu de l’action) ?

  • Si besoin, intervention d’une collectivité ayant déjà mis en place l’auto-stop organisé, pour comprendre l’intérêt et bénéficier d’un retour d’expérience.
  • Adhésion au réseau "Rézo Pouce" (pas obligatoire, mais elle permet d’accéder à des services facilitateurs : charte graphique, application, site internet…).
  • Formation d’un ou plusieurs référents territoriaux aux concepts et outils (personnel de la collectivité et/ou association). "Rézo Pouce" se charge de cette formation si adhésion au réseau.
  • Réunion publique pour présenter l’auto-stop organisé et valider/déterminer de manière participative les meilleurs arrêts d’auto-stop à matérialiser (également possible avec l’appui de "Rézo Pouce").
  • Matérialisation des emplacements par des panneaux (personnalisés ou uniformisés pour les collectivités adhérentes à "Rézo Pouce").
  • Lancement officiel de la démarche, avec un événement associé. Inscriptions sur le vif et distribution des macarons, etc.
  • Animation régulière de la démarche, communication dans les médias…

Comment (moyens humains et financiers) ?

Prévoir un animateur sur le territoire, des panneaux


pedibus-en-primaire vive la transition !

21 - Encourager les pédibus pour les élèves dès le primaire.

Temporalité :Court terme

Un Pédibus est un mode de ramassage scolaire. L'enfant attend à un arrêt qu'un groupe de marcheurs en herbe et d’adultes accompagnateurs volontaires viennent le chercher pour partir à l'école ... du bon pied ! De plus en plus nombreux, éducatifs, conviviaux, écologiques, sécurisés et sécurisants, les Pédibus donnent l’occasion de proposer aux enfants une activité physique plus régulière dans la semaine.


M14-Transports en commun M15-Mobilités actives M16-Place des véhicules en ville M28-Dispositifs de participation citoyenne



Pourquoi (contexte, problématique…) ?

Plus de convivialité

Outre l'économie financière, les liens sociaux sont favorisés. Quoi de plus propice à l'échange que la marche à pied ? Le Pédibus permet aux parents de se rencontrer, de renouer avec la notion d'entraide. Les enfants quant à eux retrouvent leurs amis, s'en font de nouveaux... En deux mots : ils communiquent ! Ils arrivent frais et dispos pour démarrer leur journée à l'école et leur concentration est meilleure.

Devenir responsable

En utilisant le Pédibus, les enfants apprennent les significations des panneaux routiers. Appréhender les situations dangereuses leur permet d'acquérir de l'autonomie face à la circulation.

Etre en bonne santé

Avec un taux d'obésité infantile croissant, la pratique d'une activité physique devient une priorité. Une durée de 15 minutes à une heure de marche par jour contribue à préserver notre capital-santé. Le Pédibus, en faisant pratiquer aux enfants quotidiennement un effort physique "dosé " participe donc à leur santé. De plus, les distances et la vitesse sont mieux perçus et les enfants peuvent se réapproprier leurs rythmes naturels.

Respecter l'environnement

Puisque les trajets inférieurs à 2km en voiture sont très polluants, le Pédibus permettrait de réduire significativement la pollution atmosphérique tout en décongestionnant le trafic autour des écoles.

Comment (moyens humains et financiers) ?

  • Observer l'existant et prendre contact avec les organisateurs des Pédibus qui fonctionnent déjà pour recueillir leurs expériences et leur proposer de s'associer à la création de nouvelles lignes.
  • Constituer un groupe de parents motivés dont les enfants vont dans la même école. Intégrer à ce groupe les grands-parents ou des retraités du quartier qui voudront par la suite jouer le rôle d'accompagnateurs. Définir un coordinateur et au moins deux accompagnateurs pour 8 à 10 enfants.
  • Déterminer tous les acteurs concernés. Parents, enfants, école, enseignants, mairie, autorité organisatrice des transports urbains : tous devront être sollicités et donner leur accord. Plus il y aura d'enfants, plus il y aura d'accompagnateurs et mieux cela fonctionnera.
  • Trouver les bons interlocuteurs comme les écoles pour obtenir les listes des enfants ou les associations qui peuvent aider à organiser, à sensibiliser et à développer le projet.
  • Mettre en place le cadre juridique. Vérifier que chacun des accompagnateurs dispose bien d'une assurance "responsabilité civile", que cette assurance couvre l'activité d'accompagnateur de Pédibus et que l'assurance scolaire de l'enfant couvre le trajet "domicile - école". Clarifier dans un document les responsabilités juridiques de chacun et réaliser une charte de "respect des règles du Pédibus". Une association peut prendre en charge l'organisation du Pédibus si ce n'est pas la commune.
  • Connaître les attentes des parents. Avant de lancer la réalisation concrète du Pédibus, réaliser un questionnaire auprès des parents et des élèves pour maîtriser leurs besoins et leurs habitudes de déplacement.
  • Déterminer la ligne de Pédibus. Combiner le trajet le plus court, le plus sécurisé, le plus fonctionnel et permettant de récupérer un maximum d'enfants. Le parcours étant décidé, mettre en place des panneaux d'arrêt tout au long de la ligne. Imprimer les horaires de départ et d'arrivée. Mettre à disposition des gilets réfléchissants pour les accompagnateurs et des brassards pour les enfants.
  • De préférence dans un cadre festif, inaugurer la nouvelle ligne de Pédibus. Lors du premier trajet, organiser un goûter pour les enfants et les parents. Certaines villes ont proposé aux enfants d'être accompagnés par des clowns lors du premier trajet !

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22 - Rendre le centre-ville plus accueillant en repensant la place de la voiture.

Temporalité :Moyen terme

Pollution sonore et visuelle, circulation dense... Le centre ville offre actuellement une trop large place à la voiture. Il est possible de dynamiser le centre ville de Montbrison et d’en faire un espace de vie apaisé, sécurisé, attractif et accueillant pour tous (enfants, personnes à mobilité réduite…) en suivant l’exemple de villes qui ont fait ce choix.


M15-Mobilités actives M16-Place des véhicules en ville


7.2.3 Promouvoir et encourager la mobilité douce 7.2.4 Promouvoir et encourager les transports en commun


Pourquoi (contexte, problématique…) ?

La pollution sonore, visuelle et de l’air a dégradé le cadre de vie du centre ville. La circulation de transit doit y être découragée. Enfin, la place des enfants, des personnes âgées et/ou à mobilité réduite dans la ville est à affirmer. Il y a peu d’espace de rencontre et d’agrément notamment pour ces publics. Des accidents y sont recensés et la ville doit proposer des parcours plus sécurisés et adaptés.

Quoi (différentes étapes/contenu de l’action) ?

  • Aménager les quais du Vizézy pour en faire une promenade.
  • Rendre plusieurs rues du centre ville piétonnes (Rue Tupinerie, Rue St Jean, Rue du marché…).
  • Créer des oasis de fraîcheur dans certaines ruelles (square enfants, jeux... #7 Végétaliser la ville).
  • Fermer le centre-ville aux voitures le dimanche.
  • Améliorer les accès piétons/cycles aux lieux de vie/culture (MJC/cinéma).
  • Mettre en place des panneaux indicatifs pour trajets piéton (destination, durée).
  • Rendre les parcours piétons agréables : bancs, points d’eau (fontaines et eau potable), toilettes publiques (éventuellement sèches).
  • Sécuriser les circuits piétons autour des écoles pour favoriser les sorties scolaires à pied et les trajets domicile/école (#21 Pédibus).
  • Encourager/soutenir/multiplier les « rues aux enfants »(voir ci-dessous).
  • Réétudier la possibilité de rendre le boulevard en sens unique, avec création de stationnement libérant le centre ville.

Comment (moyens humains et financiers) ?

En amont de ces mesures à mettre en place progressivement, prévoir :

  • une concertation publique ;
  • un/des voyage(s) d'étude vers des villes pionnières en la matière (citoyens et élus) ;
  • une nouvelle étude dédiée sur la piétonisation du centre ville.

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